L’Union européenne et le CILSS passent en revue leur partenariat

L’Union européenne au Burkina Faso et le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) ont tenu, le 5 mars 2024, leur 3e rencontre biannuelle afin d’évaluer leur partenariat riche de plus de 50 ans. Au cœur des discussions, les acquis du CILSS au cours de ses 50 ans d’existence et la mise en œuvre de deux projets phares financés par l’Union européenne : le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PREDIP) et le Projet d’amelioration de la gouvernance de la Résilience, de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et de l’agriculture durable en Afrique de l’Ouest (PAGR-SANAD).

L’Ambassadeur de l’Union européenne, Daniel Aristi Gaztelumendi, s’est réjoui que l’appui de l’Union européenne à l’institution ait permis d’atteindre des résultats significatifs à savoir, entre autres, le développement des systèmes agricoles en Afrique de l’Ouest et au Sahel, la prise en compte des questions liées au changement climatique, la lutte contre la désertification, la mise en place et du renforcement des systèmes de statistiques agricoles et d’information, des plans de réponse face à l’insécurité alimentaire, l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et stratégies régionales et nationales de sécurité alimentaire et nutritionnelle, etc.

Le secrétaire exécutif du CILSS, Abdoulaye Mohamadou, a salué ce partenariat historique de l’Union européenne qui a consolidé la place stratégique qu’occupe son institution en Afrique de l’ouest et au Sahel.

Au titre des perspectives, les deux équipes ont abordé les capacités institutionnelles et opérationnelles du CILSS et de sa pérennisation, et les nouveaux projets soutenus par l’UE en cours de contractualisation.

L’Union européenne et le CILSS passent en revue leur partenariat

L’Ambassadeur de l’UE (à gauche), Daniel Aristi Gaztelumendi, s’est réjoui de la qualité des échange

Ce dialogue politique régulier entre les deux institutions permet de faire le point, d’une part, des problématiques de développement sous-régional sur les thématiques de la sécurité alimentaire, de l’environnement, du climat, de l’élevage et du pastoralisme, de la croissance verte ; et d’autre part, de faire la revue des actions stabilisatrices de promotion de l’emploi afin de lutter contre les causes profondes du terrorisme.