Réduction des risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques : l’Union européenne soutient le plan d’action du Burkina
Le Burkina Faso a validé, en janvier 2025, son Plan d’action national pour la réduction des risques Nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC), en collaboration avec le l’Initiative européenne des Centres d’excellence pour la réduction des risques CBRN. Ce programme européen a pour rôle est de renforcer les capacités nationales et régionales face aux menaces.
La session a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré
Pour le ministre burkinabè des Affaires étrangères, ce document d’action permet de répondre à plusieurs défis. « Ce plan reflète l’engagement du Burkina Faso à assumer pleinement ses responsabilités dans la gouvernance de la sécurité, en veillant à la protection des populations », a déclaré Karamoko Jean Marie Traoré.
À son tour, la cheffe de coopération par intérim a loué la grande implication du Burkina Faso dans l’Initiative européenne des Centres d’excellence pour la réduction des risques CBRN. « Je tiens à saluer le leadership du colonel- major Baggna, point-focal national, ainsi que la collaboration exemplaire des différentes parties prenantes burkinabè. Votre engagement constant et votre détermination illustrent une prise de conscience collective de l’importance d’unir nos efforts face à ces défis multidimensionnels », a apprécié Yolanda San Jose.
La cheffe de coopération par intérim a loué la grande implication du Burkina Faso dans l’Initiative européenne des Centres d’excellence pour la réduction des risques
Il faut rappeler que l’Initiative européenne des Centres d’excellence pour la réduction des risques CBRN, créée en 2010 avec le soutien de l’Institut interrégional de recherche des Nations unies sur la criminalité et la justice (UNICRI) et du Centre commun de recherche (CCR) de la Commission européenne, constitue une plateforme unique de coopération pour la réduction des risques CBRN.
La cheffe de coopération par intérim (à droite) avec le ministre en charge des Affaires étrangères.
Financé par l’Instrument de politique étrangère de l’Union européenne, ce programme vise à renforcer les capacités nationales et régionales face aux menaces des agents chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires. Aujourd’hui, 63 pays partenaires y participent à travers huit bureaux régionaux. Le Burkina Faso fait partie des membres actifs de la région Afrique du Nord et Sahel.
Photo de famille à l'issue de la session