« Youth Policy Dialogue » : une étudiante haïtienne rencontre la Haute Représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité & Vice-présidente de la Commission européenne

Les participants se sont aussi regroupés par régions. Les 6 représentants de la région Amérique Latine et les Caraïbes ont mis l’accent sur les points suivants : le besoin de relancer la participation démocratique ; relancer le développement économique ; renforcer le système judiciaire ; adresser le défi du développement technologique et réduire le risque de gap digital dans les Caraïbes ; s'engager à reconnaître la persistance des structures de pouvoir coloniales et de leurs discours et y répondre ; faire de la protection de l’environnement une question centrale ; s’attaquer à la désinformation ; renforcer le programme Erasmus+ dans la région ; soutenir les droits des peuples autochtones et notamment leur combat dans la défense de l’environnement ; finalement, avoir une approche holistique pour relever les défis de la région.
À l’issu de ce riche séjour dans la capitale européenne, le message que la jeune étudiante souhaite faire passer est que : « le monde n’a pas seulement besoin d’aide, mais d’opportunités. La jeunesse mondiale regorge de talents, d'idées et d’initiatives, mais elle manque souvent des moyens nécessaires pour concrétiser ses projets. Les jeunes sont les acteurs du changement de demain, et c'est à travers des investissements dans leurs initiatives, leur formation et leur accès à l’innovation que nous pourrons bâtir un avenir plus juste et durable. Il est essentiel que les politiques mondiales et les partenaires internationaux accordent une plus grande importance à l'accompagnement et à l'émancipation des jeunes à l’échelle globale ».
La Délégation de l’Union européenne en Haïti partage le message d’Aïshael et entend accorder une place plus centrale à la jeunesse haïtienne en tant que moteur de changement.
Aïshael Picard suit actuellement un master en Intelligence Artificielle appliquée à l’Agriculture de l’ESIH, qui prend part au projet DEEP FARM, co-financé par l’Union européenne dans le cadre du Programme Erasmus+.