Mesdames, Messieurs, membres du Groupe de travail sur les disparitions forcées,

L’Union européenne remercie le Groupe de travail pour ses rapports. Elle remercie vivement sa contribution à la lutte contre ces pratiques, à travers ses nombreuses visites, ses études thématiques, ses communications et ses déclarations. .

Les disparitions forcées continuent d’être une réalité dans toutes les régions du monde, y compris en Europe. Ces pratiques, qui peuvent constituer des crimes contre l’humanité, privent les proches des personnes disparues de la possibilité de connaître leur sort comme la vérité sur les faits advenus et empêchent de leur rendre justice. Elles exposent aussi ces proches, et en particulier les femmes, à des difficultés économiques et à un risque accru de violences sexistes.

A l’occasion du trentième anniversaire de la Déclaration sur la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 18 décembre 1992, nous encourageons l’ensemble des Etats à coopérer activement avec le Groupe de travail, notamment en l’autorisant à effectuer des visites et en mettant en œuvre ses recommandations de manière effective.

L’Union européenne souligne une nouvelle fois  les apports de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, en matière de prévention, d’alerte précoce et de lutte contre l’impunité, et encourage tous les Etats à la signer et à la ratifier. 

Merci.