ILO - 344th session of the Governing Body - INS Opening Statement

15.03.2022
Geneva

Chair,

I have the honour to speak on behalf of the European Union and its Member States.

The Candidate Countries Turkey, the Republic of North Macedonia[1], Montenegro* and Albania*, and the EFTA countries Iceland and Norway, members of the European Economic Area, as well as Ukraine, the Republic of Moldova and Georgia align themselves with this statement.

Many thanks for giving us the floor

And many thanks to the DG Ryder for his opening speech

As we gather today, at the 344th session of ILO Governing Body, the Russian Federation is pursuing its aggression against Ukraine, including attacks on civilians.

This is not only an attack on a free, democratic and peaceful Ukraine. It is an attack on global stability and security; an outrageous violation of international law, including the UN Charter, and a violation of human rights and basic humanitarian principles .

So, let us begin by making it very clear: the EU condemns in the strongest terms Russia's unprovoked and unjustified aggression against Ukraine. The EU also condemns the involvement of Belarus in this aggression against Ukraine. We support the democratically elected government of Ukraine and its efforts to defend its territory within its internationally recognised borders and its people.

We fully align with the UN Secretary General's appeal to Russia to stop its aggression and his grave concern over civilian casualties and the human rights implications of Russia's actions. We also fully endorse Director General Ryder’s statement which describes this as one of the darkest chapters in the ILO’s century long history and a brutal repudiation of the organization’s mission to promote peace through social justice.

We stand by the women and men of Ukraine whose extraordinary courage and determination exemplifies their commitment to freedom, sovereignty and democratic values  . As pointed out by DG Ryder, working people are among the first victims of this aggression and the devastation of jobs, enterprises and livelihoods will be massive and endure for many years to come.

The EU and its Member States express its unwavering support for the tripartite constituents in Ukraine – workers, employers and its freely-elected government – at this most difficult time.

Chair,

While now we are focused on the Russian aggression  against Ukraine, we cannot forget other situations where human and labour rights are violated. We once again commend ILO for its invaluable work striving for fundamental principles and rights at work, supporting governments, workers and employers throughout the world.

This aggression not only brings suffering to the people of Ukraine. We are seeing this as an attempt by the Russian Federation to reshape the core principles of international relations.

Multilateralism, with the United Nations and ILO at its core, remains the only way to achieve global peace, security and prosperity.

We are ready to work with all ILO members, governments, workers and employers, to firmly defend the principles and values enshrined in the Constitution of the International Labour Organization (ILO). The Declaration of Philadelphia asserts that all human beings have the right to pursue both their material well-being and their spiritual development in conditions of freedom and dignity, of economic security and equal opportunity.

Together with a group of countries, we will propose a resolution on the matter for consideration of the Governing Body and we count on the wide support of all constituents

The EU and its Member States will continue to be seized of this matter and call for the ILO to consider the impact of the Russian Federation’s aggression against Ukraine on ILO’s work, mandate and tripartite constituents in this and future sessions of the Governing Body and the International Labour Conference.

Thank you, Chair.

 

*The Republic of North Macedonia, Montenegro and Albania continue to be part of the Stabilisation and Association Process.

***

Président,

J’ai l’honneur d’intervenir au nom de l’Union européenne et de ses États membres.

La République de Macédoine du Nord[1], le Monténégro *et l’Albanie *, pays candidats, et l’Islande et la Norvège, pays de l’AELE membres de l’Espace économique européen, ainsi que l’Ukraine et la République de Moldavie et la Géorgie s’alignent sur la présente déclaration.

Merci de nous donner la parole

Et de nombreux remerciements au DG Ryder pour son discours d’ouverture

Comme nous nous réunissons aujourd’hui, lors de la 344e session du Conseil d’administration de l’OIT, la Fédération de Russie poursuit son agression contre l’Ukraine, y compris des attaques contre des civils.

Il ne s’agit pas seulement d’une attaque contre une Ukraine libre, démocratique et pacifique. Il s’agit d’une attaque contre la stabilité et la sécurité mondiales; une violation scandaleuse du droit international, y compris de la charte des Nations Unies, et une violation des droits de l’homme et des principes humanitaires fondamentaux.

Dès lors, commençons par le dire très clairement: l’UE condamne avec la plus grande fermeté l’agression non provoquée et injustifiée de la Russie contre l’Ukraine. L’UE condamne également l’implication de la Biélorussie dans cette agression contre l’Ukraine. Nous soutenons le gouvernement ukrainien démocratiquement élu et les efforts qu’il déploie pour défendre son territoire à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues et sa population.

Nous nous alignons pleinement sur l’appel lancé par le Secrétaire Général des Nations Unies à la Russie pour qu’il mette un terme à son agression et à sa vive préoccupation face aux victimes civiles et aux conséquences des actions de la Russie sur les droits de l’homme. Nous souscrivons également pleinement à la déclaration du Directeur Général Ryder, qui décrit cet aspect comme l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire du siècle de l’OIT et comme une négation brutale de la mission de l’organisation consistant à promouvoir la paix par la justice sociale.

Nous sommes aux côtés des femmes et des hommes ukrainiens dont le courage et la détermination extraordinaires illustrent leur attachement à la liberté, à la souveraineté et aux valeurs démocratiques. Comme l’a souligné le DG Ryder, les travailleurs sont parmi les premières victimes de cette agression et les destructions d’emplois, d’entreprises et de moyens de subsistance seront massives et durables pendant de nombreuses années.

L’UE et ses États membres expriment leur soutien indéfectible aux composantes tripartites en Ukraine, à savoir les travailleurs, les employeurs et son gouvernement librement élu, en ces temps les plus difficiles.

Président,

Si nous nous concentrons maintenant sur l’agression russe contre l’Ukraine, nous ne pouvons pas oublier d’autres situations dans lesquelles les droits de l’homme et les droits du travail sont violés. Nous félicitons une nouvelle fois l’OIT pour son travail inestimable en faveur des principes et des droits fondamentaux au travail, en soutenant les gouvernements, les travailleurs et les employeurs dans le monde entier.

Cette agression entraîne non seulement des souffrances au peuple ukrainien. Nous considérons qu’il s’agit d’une tentative de la Fédération de Russie de redéfinir les principes fondamentaux des relations internationales.

Le multilatéralisme, centré sur les Nations Unies et l’OIT, reste le seul moyen de parvenir à la paix, à la sécurité et à la prospérité mondiales.

Nous sommes prêts à travailler avec tous les membres de l’OIT, les gouvernements, les travailleurs et les employeurs afin de défendre fermement les principes et les valeurs inscrits dans la Constitution de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). La déclaration de Philadelphie affirme que tous les êtres humains ont le droit de poursuivre à la fois leur bien-être matériel et leur développement spirituel dans des conditions de liberté et de dignité, de sécurité économique et d’égalité des chances.

Avec un groupe de pays, nous proposerons une résolution sur la question à l’examen du Conseil d’administration et nous comptons sur le large soutien de toutes les composantes.

L’UE et ses États membres continueront d’être saisis de cette question et demanderont à l’OIT d’examiner l’incidence de l’agression menée par la Fédération de Russie contre l’Ukraine sur le travail, le mandat et les composantes tripartites de l’OIT lors des sessions du Conseil d’administration et de la Conférence Internationale du Travail. 

Merci, Monsieur le Président.

[1] *La République de Macédoine du Nord, le Monténégro et l’Albanie continuent à participer au processus de stabilisation et d’association.