Nouakchott, le 20 mai 2024- S.E.M. Gwilym Jones, Ambassadeur de l’Union européenne en République Islamique de Mauritanie et S.E.M. Abdessalam Mohamed Saleh, Ministre de l'Economie et du Développement Durable ont célébré aujourd’hui la signature d’une Convention de Financement d’un montant de MRU 577 millions[1] portant sur le programme « Economie verte – systèmes alimentaires durables et inclusifs pour une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle ».

Ce nouveau programme vient compléter une collaboration déjà riche dans le domaine du développement rural entre l’Union européenne et la Mauritanie qui dure depuis plusieurs années. Depuis 2015, l'Union européenne a engagé plus de MRU 3,6 milliards dans ce secteur [2], et a permis, entre autres, de créer de nombreux emplois, de former les acteurs institutionnels et privés du développement rural, de construire des infrastructures, de fournir des équipements et de faciliter l’investissement et l’accès au crédit, avec une attention particulière à l’accompagnement des jeunes qui ont fait de l’agriculture leur projet de vie.

"Cette nouvelle action vise à soutenir une transformation profonde des systèmes alimentaires mauritaniens pour répondre aux nombreux défis qui se manifestent de manière récurrente en matière d'insécurité alimentaire et nutritionnelle", a déclaré S.E.M. Gwilym Jones, Ambassadeur de l'Union européenne en République Islamique de Mauritanie. "L'objectif est de soutenir une alimentation saine, sûre et diversifiée, accessible à tous les Mauritaniens, et de promouvoir une agriculture productive, compétitive, écologiquement responsable, adaptée au changement climatique et inclusive."

Cette action, qui s’inscrit dans le cadre d’un effort commun entre l’Union européenne et ses Etats Membres pour contribuer à l’Initiative Équipe Europe (IEE) de « Transition vers une Économie verte et bleue » en Mauritanie, se focalisera essentiellement sur :

• La structuration et la consolidation des chaînes de valeur agropastorales à haut potentiel nutritionnel et commercial ;
   
• L’amélioration des systèmes de production à vocation alimentaire durables, écologiquement responsables et résilients aux chocs climatiques ; et
   
• Un ensemble d’actions visant à faire évoluer les modes de consommation et les pratiques nutritionnelles à base de produits « locaux » et adaptés au changement climatique à l’aval ;
   
• Un cadre favorable au dialogue public – privé, à la compétitivité des chaines de valeur et à la résorption des causes structurelles de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.

[1] EUR 13.7 millions – taux InforEuro 05/2024

[2] EUR 86 millions – taux InforEuro 05/2024