Appui au renforcement de la sécurité en termes de contrôle et de surveillance intégrés des frontières

M. Amath SAiko Ly, Sous-Préfet de Toubacouta, représentant la Gouverneure de Fatick, et M. Christoph Pelzer, représentant l’Ambassadrice de l’Union européenne au Sénégal (DUE), ont procédé, 25 novembre 2021, à l’inauguration de l’antenne de la Division Nationale de la Lutte contre le Trafic de Migrants et pratiques assimilées (DNLT) à Karang et du détachement fluvial à Betenti. Ces structures ont pour objectif de renforcer la sécurité en termes de contrôle et de surveillance intégrés des frontières ainsi que de lutter contre la migration irrégulière. La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités policières et douanières.
L’antenne régionale de Karang permettra un appui territorial au service central en charge de la lutte contre la migration irrégulière pour une meilleure connaissance du phénomène et une lutte plus efficace contre les réseaux de trafiquant. En ce qui concerne le détachement fluvial conjoint Police-Douane, elle permettra une meilleure surveillance du delta du fleuve Sine-Saloum. En effet, l’action et l’operabilité des frontiéres dépend de la coordination entre ces services ainsi que de l’élaboration des analyses de risques et de l’identification des itinéraires empruntées par les réseaux de trafiquants.
Ces structures équipées de moyens roulants pour la DNLT, moyens nautiques (Vedette et barques), des moyens spéciaux pour la surveillance maritime en plus de mobiliers de bureau, seront d’excellents outils de travail pour faire face à la demande.
Le cout total de ces structures environne respectivement 56 000 000 FCFA pour Karang et 124 000 000 FCFA pour le détachement fluvial de Betenti. Ces couts comprennent la construction et l’achat du matériel de bureau et des moyens roulants.
Les constructions de ces deux structures s’inscrivent dans le cadre du programme de coopération pour la sécurité intérieure entre le Sénégal et l’UE (SENSEC-UE) qui a pour objectif de prévenir et réduire les facteurs de déstabilisations internes et externes de l'Etat. Financé pour un montant de 10 millions d’euros et mis en œuvre par l’Organisation internationale pour les migrations, il s’appuie sur trois piliers : i) la lutte contre le crime organisé et le terrorisme, ii) le contrôle et la surveillance des frontières, iii) l’appui à la bonne gouvernance du secteur de la sécurité intérieure.