L’Union européenne continuera à apporter son soutien aux efforts de la CEDEAO, à son nouveau Président Mr Umaro Sissoco EMBALO, ainsi qu’à la mise en œuvre de l’accord trouvé.  

Dans ce cadre, tout en soulignant les mesures concrètes prises ces dernières semaines pour préparer des élections crédibles et transparentes, l’UE invite les autorités de transition maliennes à mettre en œuvre l’accord agréé avec la CEDEAO et ce en complétant dans les temps les étapes prévues pour un retour à l’ordre constitutionnel et à un gouvernement civil selon le calendrier établi sur 24 mois. Tout en restant mobilisée auprès des populations, l’UE est aussi disposée, dans la mesure où les conditions précitées sont remplies, à envisager d’autres formes de soutien.

Il en va de même pour le Burkina Faso où un calendrier clair des étapes menant à la conclusion de la transition dans les prochains 24 mois est attendu dans les prochaines semaines. L’UE salue la liberté totale de mouvement enfin accordée au Président Roch Kaboré. L’UE est aussi disposée, dans la mesure où les conditions précitées sont remplies, à envisager d’autres formes de soutien, y compris dans le domaine sécuritaire vu la dégradation continue de la situation.

En Guinée, l’UE salue la nomination d’un nouveau médiateur, l’ancien Président du Bénin Yayi BONI. Le dialogue en cours doit s’accélérer afin d’aboutir dans les meilleurs délais à une feuille de route agréée et précise qui ramène le pays à l’ordre constitutionnel, dans le prolongement de l’initiative du Premier Ministre du 27 juin dernier. L’arrestation hier de trois représentants du FNDC dans des conditions particulièrement violentes ne va pas dans le sens du dialogue national ouvert et inclusif requis dans le contexte actuel.

L’UE continuera à poursuivre ses efforts au bénéfice du développement et de la stabilité au Sahel. Elle se tient prête à appuyer les réformes et les processus électoraux permettant le retour à l’ordre constitutionnel. Elle rappelle néanmoins le danger que représente l’engagement de la compagnie mercenaire Wagner et le besoin de garantir le respect des droits de l’homme, sans quoi les défis à la sécurité régionale ne se verront qu’aggravés.