Justice pénale internationale: déclaration du haut représentant à la suite de la décision des États-Unis sur d’éventuelles sanctions en rapport avec la Cour pénale internationale
Le 11 juin, le président Donald Trump a signé un décret autorisant l’imposition éventuelle de sanctions économiques et de restrictions en matière de visas à certaines personnes associées à la Cour pénale internationale (CPI), y compris à des agents d’États parties qui coopèrent avec la Cour.
L’Union européenne se déclare vivement préoccupée par les mesures annoncées et réaffirme son soutien sans faille à la Cour pénale internationale.
Les sanctions contre les personnes qui participent aux travaux de la CPI, les membres de son personnel et les membres de leur famille ainsi que les personnes associées à la CPI sont inacceptables et sans précédent dans leur portée et leur contenu.
Pour mener la lutte contre l’impunité, la CPI doit pouvoir travailler de manière indépendante et impartiale. L’Union européenne reste déterminée à défendre la Cour contre toute ingérence extérieure visant à faire obstacle à la justice et à porter atteinte au système international de justice pénale. Nous exhortons les États-Unis à revenir sur leur position.
À l’heure où l’ordre international fondé sur des règles est soumis à une pression accrue, il importe plus que jamais de renforcer le système international de justice pénale. L’Union européenne continuera de plaider en faveur de l’universalité du statut de Rome et d’inviter tous les États qui ne l’ont pas encore fait à envisager une adhésion à la CPI pour mettre fin à l’impunité des crimes les plus graves.