Nous suivons de près les procédures judiciaires au Bangladesh. L'Union européenne rappelle qu'elle est fermement et absolument opposée à la peine capitale dans tous les cas et en toutes circonstances.

Nous considérons que la peine de mort constitue une pratique cruelle et inhumaine, qui n'a pas d'effet dissuasif sur les comportements criminels et qui représente une négation inacceptable de la dignité humaine. Avec la peine capitale, les erreurs judiciaires –inévitables quel que soit le système juridique – sont irréversibles.

L'Union européenne appelle les autorités bangladaises à suspendre toutes les exécutions en attente et à instaurer un moratoire sur l'application de la peine de mort, ce qui constituerait un premier pas vers son abolition.