L’UE lance le «processus de Bruxelles» pour la Syrie, annonce Mme Mogherini à l’Assemblée générale des Nations unies

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L’Union européenne est disposée à aider au redressement rapide des zones libérées et des zones de désescalade en Syrie, tout en continuant à travailler pour et à investir dans l’avenir du pays, a déclaré aujourd’hui la haute représentante de l’UE, Federica Mogherini, lors d’une conférence de haut niveau organisée par l’UE en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.
Lors d’une deuxième conférence prévue au printemps prochain, l’UE et la communauté internationale lanceront le «processus de Bruxelles», qui «mettra notre pouvoir de mobilisation au service des Syriens», a expliqué la haute représentante.
Cette initiative appuiera les pourparlers de Genève sur la transition politique, qui reste le seul moyen viable de mettre fin à la guerre et de stabiliser le pays, a-t-elle souligné.
La guerre en Syrie n’est pas encore terminée. Le peuple syrien souffre encore, a rappelé Mme Mogherini. Plus la guerre se poursuit, plus la reconstruction sera lente et la réconciliation difficile et douloureuse.
L’UE est le principal pourvoyeur d’aide aux Syriens, tant à l’intérieur du pays que dans la région. Elle a mobilisé près de 10 milliards d’euros pour l’aide humanitaire, économique, au développement à la stabilisation depuis le début du conflit. Lors de la conférence de Bruxelles organisée en avril dernier, la communauté internationale s’est engagée collectivement à lever plus de 9 milliards de dollars sur deux ans.
«Nous sommes ceux qui cherchons à élaborer des solutions. Des solutions humanitaires, politiques, économiques et sociales», a déclaré Mme Mogherini en début de semaine lors d’une interview avec Sky News Arabia.
L’UE est à présent prête à franchir l’étape suivante, a annoncé la haute représentante lors de l’Assemblée générale des Nations unies: soutenir la stabilisation des zones où la violence a diminué, lier ce processus à Astana et à Genève et commencer à planifier la future reconstruction, en indiquant clairement que celle-ci ne pourra débuter que lorsqu’un accord sur la transition politique aura été conclu à Genève, a-t-elle précisé.
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Les progrès accomplis à Astana ont contribué à réduire la violence et à définir des zones de désescalade. «Pour de nombreux Syriens, c’est une question de vie ou de mort», a déclaré Mme Mogherini.
Les Syriens vivant dans ces zones ont besoin de nourriture et de médicaments. Mais ils veulent également reprendre le cours de leur vie, a expliqué la haute représentante.
«C’est pourquoi l’Union européenne cherche maintenant les moyens de fournir une aide qui ne soit pas qu’humanitaire. Par exemple, nous avons une grande expertise en matière de déminage, et nous pourrions travailler au redressement rapide en fournissant des services de base et des soins de santé. Aider à ce que la vie reprenne, là où elle peut reprendre», a déclaré Mme Mogherini.
Toutefois, les accords de réconciliation locaux ne tiendront pas sans un accord politique général. «C’est pourquoi la conférence prévue l’année prochaine ne concerne pas que l’aide humanitaire, mais aussi notre soutien au processus politique de Genève», a déclaré la haute représentante.
L’UE est convaincue qu’il ne peut y avoir de paix durable sans un accord global négocié à Genève, sous les auspices des Nations unies, avec une Syrie unifiée dans laquelle tous les Syriens peuvent se sentir chez eux.
«Avec les progrès accomplis à Astana et sur le terrain, il est temps pour les parties à Genève de se mettre sérieusement au travail», a déclaré la haute représentante.
La planification de la reconstruction à venir peut être un puissant levier pour le processus politique, car la reconstruction économique du pays ne débutera que lorsqu’un accord sur la transition politique aura été trouvé à Genève.
«Soyons clairs: nous ne pourrons progresser du redressement vers la reconstruction qu'une fois qu’un accord politique inclusif et crédible aura été trouvé. Mais nous serons prêts le jour où la paix viendra enfin – car nous croyons que la paix est possible.»
L’UE suit avec attention les progrès accomplis depuis la conférence de Bruxelles en avril dernier, afin que les engagements se traduisent en actes. La deuxième conférence de Bruxelles offrira aussi à la communauté internationale l’occasion de se rassembler et «d’affirmer et de confirmer notre engagement financier et notre volonté politique», a déclaré la haute représentante.
«Nous pouvons utiliser la perspective de la reconstruction comme un puissant outil pour favoriser la réconciliation et encourager la conclusion d’un accord politique», a-t-elle ajouté.
«C’est pourquoi nos efforts sont si importants — aujourd’hui, et au printemps prochain à Bruxelles. Nous pouvons refermer ensemble l’un des chapitres les plus sombres de notre histoire moderne.»