Déclaration de la porte-parole sur la situation au Xinjiang
La révision par les autorités chinoises du règlement de la région autonome des Ouïghours du Xinjiang sur la déradicalisation met en lumière la détérioration de la situation des droits de l'homme au Xinjiang. Des informations dignes de foi font état d'emprisonnements massifs de Ouïghours et d'autres minorités dans des "camps de rééducation" politiques de surveillance de masse, de restrictions des déplacements, et de Ouïghours à l'étranger qui seraient ramenés en Chine contre leur volonté.
Ces mesures vont à l'encontre des recommandations formulées par le Comité des Nations unies pour l'élimination de la discrimination raciale, qui appellent la Chine à changer de politique dans la région autonome des Ouïghours du Xinjiang.
Dans ce contexte, l'UE attend de la Chine qu'elle respecte la liberté de religion ou de conviction et la liberté d'expression ainsi que les droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, tels qu'ils sont consacrés par la déclaration universelle des droits de l'homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dont la Chine est signataire.