Nous ne pouvons pas changer le passé. Nous ne pouvons que façonner notre avenir
Les génocides couvrent de honte l’humanité. Malheureusement, le monde a vu des crimes de génocide se produire à de trop nombreuses reprises. C’est pourquoi il est impératif de se livrer à une réflexion continue et collective sur la manière d’empêcher que de telles abominations ne se reproduisent.
Alors que nous célébrons l’édition annuelle de la Journée internationale de commémoration des victimes et d’affirmation de leur dignité, nous portons toute notre attention au rôle de la jeunesse. Il a été démontré que la mobilisation des jeunes était indispensable, car les conflits ne peuvent trouver une solution durable à long terme que si les jeunes générations sont associées au processus. Les jeunes ont la possibilité de reconstruire les ponts ébranlés par les générations précédentes.
La prévention est le maître mot pour faire en sorte que le crime ne se répète pas, et il est essentiel d’agir à un stade précoce. À l’occasion de cette journée, Josep Borrell, haut représentant de l’UE et vice-président de la Commission, a déclaré que «le meilleur point de départ est une action précoce», faisant observer que «[l’]UE collabore avec les Nations unies et des partenaires dans le monde entier pour renforcer la protection des droits de l’homme à l’échelle mondiale et réagir dès les premiers signaux d’alerte». Et d’ajouter que l’UE s’emploie à «promouvoir la justice et l’obligation de répondre de ses actes, ainsi qu’à protéger le droit des victimes à obtenir justice et réparation», réaffirmant le soutien de l’UE à la Cour pénale internationale, «la seule juridiction permanente et indépendante au monde chargée de mener des enquêtes et des poursuites concernant les crimes les plus odieux».
L’UE joue un rôle actif dans la prévention et la promotion du dialogue. Les États membres de l’UE ont adopté une position claire en incriminant les actes racistes ou xénophobes et l’incitation publique à la haine, y compris en ligne. En outre, la récente stratégie européenne de lutte contre l’antisémitisme entend faire de l’UE un porte-drapeau mondial dans ce domaine. La protection et l’autonomisation des personnes constituent un élément clé du plan d’action de l’UE en faveur des droits de l’homme et de la démocratie pour la période 2020-2024, qui vise à promouvoir l’échange de connaissances avec les pays partenaires en ce qui concerne les actions et les stratégies de lutte contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée.